Qu’est-ce que le Wwoofing ?

Le Wwoofing a vu le jour grâce à une citadine appelée Sue Coppard qui aime la nature. Pour s’échapper de la capitale le week-end, elle offre ses services à des diverses fermes. En postant sa candidature dans les petites annonces d’un journal, elle s’est aperçue que plusieurs citadins ont la même passion qu’elle. Petit à petit, cette activité s’est développée, beaucoup de fermiers acceptent d’accueillir des volontaires. Voyons ce qu’il est vraiment tout au long de cet article.

Le sens du mot : « Wwoofing »

Le wwoofing vient du mot Wwoof ou « Working weekends on organic farms », il s’agit d’un week-end de travail auprès des fermes bio. Désormais, Wwoofing veut dire « World wide opportunities on organic farms ». Il regroupe les offres d’emploi dans les fermes bio partout dans le monde. Au fil du temps, le mouvement s’est étendu et 132 pays ont adhéré au réseau parmi eux la Chine, le Ghana, le Japon, la Tanzanie, le Nigeria, le Canada, le Mexique et l’Australie. Selon l’association Wwoof UK, il existe plus de 6 000 hôtes dans le monde.

La base c’est l’échange !

Le wwoofing s’appuie sur l’échange. Les hôtes donnent de la nourriture, de l’hébergement et la possibilité d’apprendre et les volontaires offrent leur service en faisant du maraîchage, du jardinage et divers travaux agricoles. Il ne prévoit pas un échange monétaire. C’est un investissement de la part du wwoofer et un partage d’expérience pour l’hôte. Ce n’est donc pas une question de travail.

Il n’est pas fait pour ceux qui cherchent tout simplement un endroit pour se loger. Quelques fois les hôtes sont très déçus, car ils sont tombés sur des opportunistes, qui ne s’intéressent pas à leur démarche. C’est pourquoi il faut bien distinguer le wwoofing et le couchsurfing, qui sont totalement différent.

L’esprit du wwoofing

Tout le monde sans exception peut accéder à l’association wwoofing. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en compostage ou en apiculture. La charte de Wwoof France précise que le but est de « permettre à des non-initiés d’avoir une première expérience dans le domaine de l’agriculture biologique et de l’éco-construction ». Il suffit alors d’avoir envie d’apprendre et d’être passionné par la nature.

L’objectif est également de partager les principes d’une agriculture respectueuse et protéger la biodiversité en échangeant les connaissances. Il permet aussi d’améliorer la communication entre les acteurs dans le domaine de l’agriculture biologique et de construire une relation entre citadins et ruraux.

Qui sont les hôtes ?

Il n’y a pas de profil particulier pour être hôte. Il est possible de tomber sur une exploitation agricole au lieu d’une famille. Plusieurs fermiers proposent d’accueillir des wwoofers pour les aider dans leur chantier d’éco-construction, ou pour entretenir leur potager et leur jardin. Ce qui les unit c’est les principes de l’agriculture biologique. Le Wwoofing permet aux hôtes de partager leur mode de vie, leur savoir-faire et leur région. Les volontaires qui vivent dans des régions reculées qui n’ont pas pu voyager auparavant ont l’occasion de faire la connaissance des personnes du monde entier.