Longtemps, et encore aujourd’hui, il y a toujours des remarques sexistes dont sont souvent victimes les femmes. Des machistes, voire des misogynes, arrivent toujours à mettre leur grain de sel aux bureaux. Ces propos indisposent, offensent même la gent féminine qui, parfois, a du mal à s’intégrer dans ce monde masculin. Pour en faire face, comment doit-on réagir ?
Des remarques sexistes, comment les repérer ?
Il y a des mots qui sont typiques des machos dans les lieux de travail. Des moins intenses aux plus vexants, les entendre tous les jours pourraient incommoder jusqu’à en venir à la motivation. De simples propos qui connotent peut-être une familiarité déplacée, mais qui peuvent se traduire en langages ambivalents. « C’est la forme aujourd’hui ma jolie ? » pourrait être un compliment, mais évoquerait également une certaine domination.
Dire devant les collègues féminins « ce mec est une vraie femmelette » ou « il est plus lent et plus bête qu’une femme » est considéré comme émettre un propos discriminatoire, voire diffamant. Et entendre un homme sortir un « t’as tes règles pour être si nonchalante et si balourde » frôle l’humiliation.
Gérez vos collègues… « lourds »
Quand de tels propos sortent de la bouche de vos collègues, il faut savoir réagir. Y faire face est la meilleure des attitudes et il serait mieux de réagir avec fermeté et rétorquer avec des mots pertinents tout en restant polie. Il y a également ce genre d’humour qui arrive à atteindre les…méchants. Répondre avec un ton railleur permet de décourager les machistes.
Avec une grande capacité de retenue, certaines arrivent à jouer les naïves et à leur demander de répéter les propos. Une tactique qui marche à tous les coups pour ridiculiser le mauvais blagueur. Avec un certain courage, vous pourrez dire « je ne suis pas disposée à discuter sur un sujet aussi futile » et arriverez à clore la conversation. Vous pourrez aussi nommer le comportement, ce qui va servir à ces machos de leçon et à les faire taire.
De l’aide et des sanctions
Être victime de remarques sexistes influe sûrement sur votre moral. Si c’est le cas, et si vous n’avez pas le courage de les affronter, demandez de l’aide. Vous pourrez alors envoyer des mails à l’harceleur avec des « mots justes », une lettre qui va servir de preuve si la situation s’envenime. Aviser votre supérieur ou demander de l’aide auprès des responsables des RH vous permettra également de dénoncer les auteurs du sexisme et de les sanctionner par la suite.
Sachez que la loi Rebsamen du 17 août 2015 stipule que « nul ne doit subir d’agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ». Et il appartient à l’employeur d’instaurer une ambiance saine au sein de son entreprise. Notez que l’auteur de sexisme est passible de 3 à 10 ans d’emprisonnement et d’une amende entre 45 000 et 75 000 euros.